Extrait de l’article d’Emma Gouaille paru dans le quotidien Sud-Ouest du vendredi 18 juin 2021.
Les travaux de la citadelle se poursuivent, avec de nouvelles dépenses imprévues. Le maire espère en voir la fin en 2022, pour créer un chemin de balade tourné vers l’estuaire.
Il y a eu l’éboulement en septembre dernier, qui a décroché environ 60 m3 de roche, mais il y a aussi d’autres obstacles naturels, plus anecdotiques, qui compliquent les travaux de la citadelle. Les racines de figuier, par exemple. À titre d’exemple, les opérations pour déraciner ces arbres des remparts coûtent environ 10 000 euros, rapportait le maire Denis Baldès lors du dernier conseil municipal. « Depuis l’éboulement, il faut continuer de purger la falaise. Nous avons déjà renforcé le cheminement, mais il y a un kilomètre de falaise en tout à reprendre », précise-t-il.
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Un chantier à 3 millions d’euros
Les travaux de confortement de la falaise et de restauration des remparts devraient coûter 152 424 euros de plus (hors taxe), subventionnés à hauteur de 91 454 euros. Au total, l’équipe municipale prévoit une participation de la Ville d’environ 90 000 euros (TVA comprise), si l’ensemble des subventions est versé.
« Ce chantier qui dure déjà depuis trois ans aura coûté près de trois millions d’euros », résume Denis Baldès. L’autorisation de programme, qui n’intègre pas encore ces nouveaux travaux s’élève à 2 612 000 euros.
Une fête pour la fin
Malgré ces chantiers complémentaires, le maire espère que les délais seront tenus : « Au deuxième semestre 2022, ce devrait être fini ». D’autant qu’une fois les travaux terminés, un autre projet pourra débuter. « Nous voulons ouvrir le chemin au niveau de l’eau, au public. C’est un cadre extraordinaire avec un intérêt majeur, on veut garder un environnement naturel », affirme-t-il.
Le souhait serait d’y englober le bois adjacent. « Ce serait un lieu de nature, de poésie, pédagogique », imagine l’édile. L’achat de cette parcelle d’un hectare sera discuté au prochain conseil municipal. Avec ce nouveau chemin, le maire espère aussi « rétablir l’esprit estuarien ». « La ville est tournée d’un quart vers la citadelle et non vers l’estuaire », juge-t-il en rêvant d’une grande fête populaire pour célébrer la fin du chantier.
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