Extrait de l’article de Thomas Dusseau paru dans le quotidien Sud-Ouest du vendredi 6 novembre 2020.
Préoccupés pour leur avenir après la fermeture imposée de leurs commerces, il se sont adressés à la sous-préfète.
C’est le cœur lourd qu’ils sont venus s’exprimer sur la situation actuelle et sur les conséquences de la crise sanitaire pour leur activité professionnelle. Mercredi soir, huit commerçants blayais et des communes alentours contraints à la fermeture totale ou partielle de leur enseigne suite à l’instauration du nouveau confinement, se sont retrouvés à la mairie de Blaye pour participer à une réunion en visioconférence avec la sous-préfète de Blaye.
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C’est Virginie Girotti, l’adjointe de la Ville déléguée aux activités commerciale, et elle-même gérante d’une épicerie et magasin bio dans le centre-ville de Blaye, qui s’était chargée de les regrouper en début de semaine après que le maire Denis Baldès a renoncé à prendre un arrêté autorisant l’ouverture des commerces non essentiels dans sa commune.
Charges reportées à payer
Pour les commerçants présents mercredi soir, les nouvelles mesures ont été perçues comme injustes et discriminatoires. « Il n’y a pas plus de risques d’attraper le virus dans un petit commerce, où l’on peut très bien gérer le flux de clients, que dans une grande surface », estime Virginie Girotti.
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Des réponses individuelles
À l’écoute des commerçants et attentive à leurs difficultés, la sous-préfète de Blaye a pris note de leurs questionnements et souhaite leur apporter des réponses. « J’ai demandé à mon secrétaire général de les recontacter individuellement pour ceux qui nous ont posé des questions très précises. On est dans le soutien, l’accompagnement et l’écoute », assure Charlène Duquesnay.
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