Extrait de l’article de Vincent Trouche paru dans le quotidien Sud-Ouest du jeudi 25 mars 2021.
La majorité a présenté son projet Neptune 2030 mardi. Ce programme d’aménagement urbain sur dix années a pour objectif de revitaliser des ruelles défraîchies.
Il y avait une fierté palpable au sein de l’équipe municipale à l’approche du septième point du conseil municipal de Blaye, mardi 23 mars. Comme un frémissement d’excitation. Le vidéoprojecteur est allumé, un énigmatique “Neptune 2030” est affiché en grosses lettres. Puis, sur fond de musique épique, des images de l’ancien quartier de la Marine défilent.
Du chenal à la rue Abbé-Bellemer, en passant par la place de la Citadelle, la place du Rat ou encore la rue Neuve, la mairie veut revitaliser une zone d’environ 40 000 m2. « C’est un quartier qui manque de dynamisme et de vitalité urbaine. Nous pensons qu’il est important de nous concentrer dessus », a présenté le maire, Denis Baldès, jugeant notamment certains bâtiments « très fatigués ».
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« Raccrocher la citadelle au coeur de ville »
Yoann Brossard, adjoint au maire en charge notamment de la Culture et du Tourisme, a rappelé l’histoire de ce quartier qui « était le poumon économique de Blaye et de toute la région », quartier vivant où les marins débarquaient. De son ancien nom, quartier de la Marine, est venue l’idée de nommer le projet Neptune, le dieu romain des océans et des marins.
« C’est un projet d’envergure qui se poursuivra bien au-delà de notre mandat », a indiqué l’élu. Un projet pour lequel la municipalité veut faire preuve de « créativité » selon le maire, qui attache de l’importance au volet culturel. « L’idée n’est pas de faire de la rénovation urbaine pour de la rénovation urbaine », a appuyé Denis Baldès. Redonner son dynamisme, sa vie de quartier qui faisait autrefois son attrait, est au centre du projet.
Le maire imagine déjà les visiteurs, cheminant au pied de la falaise, arpentant la citadelle avant de venir se perdre dans les ruelles du centre-bourg. « J’ai toujours pensé que la citadelle n’était pas autosuffisante. Il faut relever le défi de raccrocher notre cœur de ville au monument. »
En plus de soigner les abords de l’hôtel, une reconfiguration de la gestion des déchets est envisagée pour la première tranche des travaux. Afin de ne plus voir les bacs bloquer des trottoirs déjà étroits, la création de points de collecte enfouis semble privilégiée.
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Bien reçu par l’opposition, le projet a été adopté à l’unanimité. Un comité de pilotage composé de dix élus a été créé.
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