Les Bastions ont fait vivre le théâtre dans la citadelle

Extrait de l’article de Cyrille Auber paru dans le quotidien Sud-Ouest du lundi 23 août 2021.

La première édition des Bastions de Blaye s’est conclue avec le conte « Les Trois Portes du passage », après trois soirées de théâtre en citadelle.

Coorganisé par la municipalité de Blaye et la Communauté de communes de Blaye (CCB), le festival « Les Bastions de Blaye », une immersion théâtrale en trois actes, a trouvé son public le week-end dernier. Dans cette citadelle construite par Vauban et flanquée du label Unesco, le théâtre est en terre conquise auprès du château médiéval des Rudel, vestige du passé.

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L’aspect culturel et populaire s’est affiché sur la grande scène blayaise. « Dans le public, quelqu’un m’a dit que le théâtre était trop abstrait ou élitiste, mais après la pièce, dans ce lieu, tout a été remis en question. Il m’a dit ‘‘le théâtre, c’est mieux que le cinéma’‘. Pour moi, le théâtre peut en effet parler de choses concrètes et divertissantes », explique l’adjoint à la culture de Blaye, Yoann Brossard. Au travers de cette première édition et d’autres rendez-vous, l’objectif de la municipalité tient en une seule volonté : « Il faut que chaque discipline artistique soit accessible à tous et toutes. »

La Haute Gironde se raconte

Samedi, la compagnie Imagine investissait cette deuxième soirée de théâtre en citadelle. Sa pièce « Quai des longitudes » fait revivre l’histoire des capitaines au long cours de l’estuaire de la Gironde. Les comédiens David Allain, Mathilde Maumont, le musicien Loïc Guillanton et le technicien-décorateur Romain Robert forment un bel équipage, venu rouvrir les carnets de bords du XIXe siècle des capitaines Landard et Grimard de Gauriac.

Plus intimiste, le conte « Les Trois Portes du passage », de Nous Autres et Visages Paysages, qui a pour cadre les marais du Nord-Blayais, était présenté dimanche soir au clos de l’Échauguette. « On est parti d’une collecte de paroles de 15 personnes qui pratiquent les lieux, pour mieux comprendre le territoire », explique David De Souza, texte et voix. […]

Et après ces premiers Bastions, place à 2022 ? « Ça ne se fera jamais sans les compagnies locales », prévient Yoann Brossard.

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