Extrait de l’article de Cyrille Auber paru dans le quotidien Sud-Ouest du lundi 4 octobre 2021.
Le cancer du sein reste le plus fréquent en France. Les organisateurs d’Octobre rose à Blaye appellent à une nouvelle mobilisation ce 10 octobre.
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La première adjointe, Béatrice Sarraute, le dit : « Il faut se remobiliser de nouveau et inviter les femmes à se faire dépister, convaincre celles qui n’y vont pas ». Même alerte chez l’adjointe Virginie Girotti pour qui Octobre rose redevient « le combat des femmes et un défi santé. Plus tôt le dépistage a lieu, plus tôt les guérisons ont lieu ».
Selon une étude menée à l’échelle du département de Gironde, « nous avons perdu 6 points, en passant de 54 % de femmes dépistées à 48 % en 2020 », souligne Béatrice Sarraute. Jeannette Maugein, du comité prévention, pense que les territoires ruraux peuvent être moins impliqués pour diverses raisons : « ce n’est pas le prix qui complique les choses, puisque c’est gratuit. C’est de faire la démarche. Dans les petits villages, c’est ça qui est difficile. Car il y a la crainte, la peur de ce qu’on va nous annoncer ».
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Mobilisation ce dimanche
La citadelle de Blaye sera l’épicentre de la manifestation ce 10 octobre, à partir de 9 heures. Un petit-déjeuner sera offert aux participants. Les randonneurs de l’opération « Je marche pour le dépistage du cancer du sein » se lanceront sur 5 ou 10 km à partir de 9 h 30 et 9 h 45. Un parcours organisé par la Randonnée pédestre de Blaye, que préside Evelyne Villetorte.
D’autres animations gratuites sont programmées : un atelier Pouet Pouet, lancé par Jeune et rose, une séance de Taï-chi avec Art de longue vie sera proposée à 11 heures. « Nous remercions les bénévoles qui s’engagent dans cette journée. Notre investissement de 3 000 euros environ est justifié face à cet enjeu de santé publique », conclut Béatrice Sarraute.
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