Article d’Emma Gouaille paru dans le quotidien Sud-Ouest du samedi 7 août 2021.
La citadelle accueillera, cet été encore, un concert différent chaque dimanche du mois d’août à 18 heures. Au programme : blues, rock et hippie pop.
Les Blayais connaissent ce rendez-vous depuis déjà plus de 10 ans. Cita’delta c’est quatre concerts, les dimanches du mois d’août au cœur de la citadelle, sur la place d’Armes. Cette année encore, les styles de musique seront variés.
Le premier rendez-vous est donné dimanche 8 août à 18 heures, avec Chelabôm, un groupe bordelais de six musiciens qui voyagent entre funk, soul, jazz, pop et musiques du monde.
La semaine suivante, un groupe tout droit venu de Toscane réchauffera l’ambiance devant l’estuaire. Marco Di Maggio, déjà venu en 2014, sera accompagné de deux amis pour former Di Maggio Connection. « Il est reconnu comme l’un des meilleurs guitaristes au monde, il a collaboré avec les plus grands », insiste Yoann Brossard, adjoint à la culture.
Le 22 août, la scène accueillera Toto et les sauvages « coup de cœur » de l’adjoint à la culture. « C’est un spectacle musical plus que juste un concert, ils sont déjantés. C’est joyeux, ça fait du bien ». Le groupe bordelais définit sa musique comme « hippie pop ».
Le dernier dimanche d’août clôturera les vacances en douceur. Les Famous Rogues amèneront leur blues à Blaye pour la première fois.
Pass sanitaire pour tous
Une fois le concert fini, à 19 heures, chacun pourra vaquer à ses occupations et flâner dans la citadelle à la recherche d’un bon restaurant où continuer la soirée. En cas de mauvais temps, les concerts Cita’delta auront lieu dans le cloître.
Le pass sanitaire sera obligatoire pour accéder à la place d’Armes, qui sera fermée avec des barrières. Cette obligation ne concerne pas seulement le public. La Ville a pris un arrêté municipal le 23 juillet dernier pour imposer le pass sanitaire à tous les participants des évènements qui l’exigent.
Les groupes de musique et les agents communaux sont donc concernés aussi. « On s’est dit que ce n’était pas juste. Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, il y a la possibilité de faire un test », explique Yoann Brossard. Les exposants et les groupes des marchés nocturnes ont aussi dû montrer patte blanche.
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