Extrait de l’article de Vincent Trouche paru dans le quotidien Sud-Ouest du samedi 9 janvier 2021.
Travaux, tourisme, commerce, nature en ville… En cette rentrée, le maire Denis Baldès fait le point sur ses projets.
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Vous ne tiendrez pas de cérémonie de vœux cette année, le signe que 2020 aura définitivement chamboulé les habitudes…
Ça a été une année difficile à plus d’un titre, le contact social est quasiment devenu inexistant, mais je veux déjà présenter mes vœux à tous les lecteurs.
Le programme de l’année a-t-il été perturbé ?
Oui. Pour parler travaux, par exemple, nous avons pris du retard sur plusieurs chantiers. Sur la place de la citadelle, devant le nouvel office de tourisme, nous avons des points à revoir. Notamment les inscriptions des autres sites Unesco qui composent le réseau Vauban. Ça aurait dû être fini avant l’été. L’aire de camping-cars a également subi des retards dus au coronavirus. On en fait la réception des travaux vendredi (hier, NDLR), elle sera en fonctionnement pour le printemps prochain. Et l’installation de quatre nouvelles toilettes publiques est enfin terminée.
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La citadelle est l’atout touristique de la ville. L’hôtel Bellevue attendu pour 2023 pourrait-il en être un second ?
C’est une joie de voir cet hôtel reprendre vie. Je pense qu’il faut maintenant évoquer en conseil la nécessité d’accompagner l’implantation de ce nouvel hôtel, donc faciliter les autorisations de travaux mais aussi l’accompagner son intégration dans le quartier. Il y a un intérêt stratégique à investir en priorité à cet endroit-là pour travailler sur les abords et que l’hôtel soit dans un écrin urbain.
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À ce sujet, le Covid a-t-il pesé sur les finances ?
Entre les dépenses que nous n’avons pas réalisées à cause de la crise et celles réalisées en raison de la crise, cela s’équilibre, finalement. Le problème, nous l’aurons surtout en 2021, voire 2022. Mais la perte de la taxe d’habitation ne nous aide pas. Nous sortons à peu près 200 logements entre 2018 et 2024 – autant de taxes d’habitation perdues. Au moins 100 000 euros par an.
On peut supposer cependant que cela va attirer de nouveaux habitants. Est-ce une bonne nouvelle, sachant que la ville a un solde démographique négatif entre 2013 et 2018, selon le dernier recensement de l’Insee ?
Le nombre d’habitants, ce n’est pas mon problème. Ce qui est important, c’est le cadre de vie de ceux qui habitent la ville, qu’ils soient heureux. D’ailleurs, il faut absolument que l’on engage le permis de végétalisation. Nous allons expérimenter dans quelques rues la possibilité de végétaliser au pied des bâtiments pour les habitants volontaires. Nous fournirons la plante, nous ferons le trou, et les habitants s’en occuperont. J’aimerais que l’on commence à l’automne. Nous avons aussi une zone nature en projet au nord de la citadelle.
Mettre du vivant dans les rues, c’est changer le rapport entre l’humain et son environnement. Nous monterions plusieurs marches dans le niveau de qualité de vie.
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