Nous prenons connaissance aujourd’hui de la date du second tour de l’élection municipale qui se déroulerait le dimanche 28 juin.
Cette date doit encore être confirmée par le Conseil Scientifique quinze jours avant l’élection.
C’est une bonne date ! Pourquoi ?
Si la situation sanitaire le permet, il faut en profiter pour terminer cette élection. Septembre, octobre ou janvier n’amènent aucune garantie supplémentaire. La démocratie locale doit vivre.
Il n’est pas confortable pour une municipalité de gérer une situation de crise alors que l’élection n’est pas terminée. Quoi que vous fassiez, vous serez toujours soumis à interprétation !
De plus, au niveau national, la commande publique représente 70% du chiffre d’affaire des entreprises du bâtiment-travaux public. Avec un processus électoral stoppé, les municipalités sont figées et portent, de fait, préjudice à la reprise économique tant attendue en sortie de confinement.
Pour ceux qui pensent que cette élection représente un nouveau risque sanitaire, nous leur rappelons que les contaminations Covid-19 en France lors du 1er tour du 15 mars ont eu lieu lors des opérations de dépouillements et non lors du vote des électeurs.
Le premier enjeu du 28 juin sera celui de votre mobilisation.
Il ne sera pas plus dangereux pour sa santé d’aller voter que de faire ses courses, se promener, recevoir des invités chez soi ou d’aller travailler.
Nous devons retrouver une vie « ordinaire » en restant rigoureux sur l’application des gestes barrières pour la santé de toutes et tous.
Désormais, nous attendons que le gouvernement précise les conditions de déroulement du scrutin du 28 juin prochain.